Pour cette étape céléste, je retourne à mes premières amours, les lignes épurés des estampes japonaises.
Réalisée à l’encre de chine, encres colorées et feutres Posca.
Sinon, Aragon à posté un commentaire sur le blog, à propos du périple d’Elizabeth, sympa ! Prenez-en de la graine.
Elle tombe et roule
sur le plancher des stations balnéaires
Le sable qu’on boit dans la brise
Eau-de-vie à paillettes d’or
La saison me grise.
Mais surtout
Ce qui va droit au cœur
Ce qui parle.
La mer
La perfidie amère des marées
Les cheveux longs du flot
Les algues s’enroulent au bras du nageur
Parfois la vague
Musique du sol et de l’eau
me soulève comme une plume
En haut
L’écume danse le soleil
Louis Aragon, extrait de “Lever”, 1920.
A bientôt !
Adena.